Vers l’artisanat, on y est!

Salut lectrice, lecteur, je suis contente de te retrouver car j’ai quelques infos sympas à te raconter 🙂

Comme l’indique le titre, ca y est, je touche du doigt ma reconversion vers l’artisanat

Je t’explique tout ça : comme tu le sais, je travaillais comme gestionnaire paie, dans l’aérien. Mais tu te doutes bien que depuis mars 2020, le secteur est mis à mal, les frontières ne sont pas toutes ouvertes, donc les avions sont encore quelques uns à être cloués au sol, et les destinations ouvertes ne sont pas celles qui remplissent généreusement les caisses. Il a donc fallu prendre des décisions, en plus de la mise en place de l’activité partielle et des aides de l’Etat pour sauver les meubles. L’une d’entre elle, et ce qui nous intéresse ici, est le PDV ou Plan de Départ Volontaire.

En gros, plutôt que de faire des licenciements secs, il a été décidé de permettre aux salariés proches de la retraite, ou ayant des solutions de repli (nouvel emploi, promesse d’embauche, création ou reprise d’entreprise, etc), de quitter la compagnie sereinement pour ces divers projets, après avoir présenté un dossier béton malgré tout. Le but n’étant toujours pas de mettre les salariés au chômage.

Photo de Andrea Piacquadio sur Pexels.com

Tu l’auras compris, j’ai sauté sur l’occasion : pouvoir enfin créer comme il faut mon entreprise artisanale, sans être slasheuse, c’est à dire, ne plus être salariée à côté, et me consacrer uniquement à ma création d’entreprise. Mon corps m’a déjà bien fait comprendre que je devais lever le pied, et que cumuler 2 activités n’était plus pour moi. L’opportunité de pouvoir être accompagnée pour créer mon entreprise est donc une aubaine pour moi, je repars donc à zéro avec mon entreprise.

En conséquence, fin 2020, en prévision de ce PDV, j’ai fermé la micro-entreprise que j’avais crée en 2018 et qui, de toutes les façons partait dans tous les sens, pour aboutir à pas grand chose, à part de la fatigue et de la frustration pour moi. Fin juin, j’ai effectué mes tous derniers jours en tant que salariée, puis j’ai décidé de me reposer à fond pendant ma période de transition. Alors j’ai pris de looooongues vacances cet été, et on ne va pas se mentir, ça m’a fait le plus grand bien, j’en avais besoin. D’autant plus que j’ai eu la chance d’avoir un vrai été sous le soleil d’Espagne, contrairement à la France. En aout j’ai pu commencer mon accompagnement à distance, j’étais à la fois contente, excitée et un peu stressée. Mais ça a été, c’était intéressant et instructif.

Mon accès à la plage 🙂

Début Septembre, j’ai réalisé que mon nouveau métier allait me forcer à rester la majeure partie de mon temps chez moi, sans voir qui que ce soit. C’est une des leçons que j’ai retenue des précédents confinements et du télétravail. Ca ne me dérange pas en temps normal, je suis assez casanière et solitaire, d’autant plus s’il s’agit d’exercer des activités passionnantes pour moi. Mais la distanciation sociale a atteint ses limites chez moi, malgré la peur de ce foutu coronavirus. Je me suis donc dit que si les conditions sanitaires le permettaient, dès que j’en avais l’oportunité il me fallait sortir. Alors j’ai bien voulu enfin rencontrer mon accompagnatrice et je me suis donc rendue sur site pour ce rdv. Il en est ressorti un bel échange, un sentiment d’accomplissement, la motivation pour aller encore plus loin… Mais ne brulons pas les étapes encore une fois. Je continue sagement à travailler sur les « devoirs » donnés par mon accompagnatrice, à réfléchir sur ma stratégie, ma cible, mes produits etc. Je continue aussi à me fournir en matériel pour la maroquinerie, je n’en ai jamais assez mdr.

Côté couture, j’ai cousu cet été avant de partir, j’avais la gnac et l’envie d’une nouvelle garde-robe (la vraie cause : kilos en trop, plus rien ne me va) . Ma surjeteuse m’a lâchée, elle est donc actuellement en réparation. Pendant mes vacances, l’envie s’en est allée, j’ai juste cousu un pyjashort vite-fait. A mon retour de vacances, ma surjeteuse me manque tellement que je n’ai pas envie de coudre sans elle, alors que les nouveautés chez I Am Patterns ou chez Pauline Alice me font pourtant de l’oeil.

J’ai l’idée de continuer à me faire une nouvelle garde-robe à ma taille (toujours ces satanés kilos), agréable pour exercer mes activités de maroquinerie, et donc pas fragile, mais aussi présentable pour d’eventuelles sorties en cours de journée, ou si un livreur de colis se présente (je passe pas mal de commandes pour éviter les centres commerciaux). Pour cet automne, l’idée de sweets tous doux et de diverses longueurs (version pull, tunique ou robe) me plait bien, et dans la même lancée, des pantalons à taille élastiquée type jeggings ou jogpants, pour être au chaud, à l’aise et rester présentable.

Côté maroquinerie, à venir, un lot de porte-cartes, comme celui que j’ai fait selon le tuto vidéo de Peter Nitz. Puis un redit du sac à main que j’avais fait en 2018. J’ai prévu de le refaire avec un montage différent, et une vraie bandoulière, mais aussi d’essayer en différentes tailles. J’espère vous présenter ça le mois prochain.

D’ici là, restez prudents tout en profitant quand même de la vie.

Il y a du soleil à l’intérieur de chaque personne a dit Rûmi 😉

Publié par delphineco

Maman en reconversion professionnelle, et donc entre 2 métiers. D'un naturel optimiste, bavarde mais en même temps timide, j'aime profiter de la vie et utiliser mon esprit créatif pour voir le bon côté des choses. Comme le dit Snoopy, "on ne meurt qu'une fois, on vit tous les jours" :)

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